Les journalistes sont submergés ; cette reprise automnale post-confinements, qui voit toutes les compagnies programmées en même temps, dans tous les théâtres fraîchement rouverts, avec des professionnel.le.s partout aux abois pour tenter de se refaire une santé après un an et demi de désastre, ressemble à un immense embouteillage de spectacles. Les publics et les journalistes n'étant pas en nombre infini, et n'ayant pas le don d'ubiquité, les salles se dépeuplent, d'innombrables créations restent complètement confidentielles, quand elles ne doivent pas complètement annuler des représentations, faute de réservations... Nous, à la Manuf', on tient : on tient bon, on tient le coup, enfin on tient, quoi. Et le moindre coup de projecteur est infiniment précieux. Ici, celui du 18ème du mois, le journal local "réalisé par et pour les habitants du 18ème arrondissement" - merci à eux !
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